6 minutes avec Alain-Dominique Mauris, président du conseil d'administration des HUG
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Cinq haut cadres ont ou vont quitter les HUG d'ici la fin de l'année. Des défections qui font craindre des conséquences pour le fonctionnement des HUG. Alain-Dominique Mauris, le président du Conseil d'administration des HUG, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Les HUG ont perdu en moins de 6 mois leur directeur général, vont perdre leur directeur général adjoint, leur directeur médical, celui de l'exploitation et celui des ressources humaines, au total 5 au cadre, s'il n'y a pas le faux lac, il semble qu'il y soit bien aux HUG....
"Pas du tout. Il y a des départs qui sont inhérents au fonctionnement d'une institution, le directeur général effectivement est parti après 10 ans, il a été remplacé par Robert Mardini qui était directeur général du CICR, et puis après il y a des départs à la retraite, typiquement le directeur médical"
Cinq haut cadres en un an, de Pierre Maudet au département de la Santé. Sauf erreur, il n’y en a pas eu sous Mauro Poggia. Est-ce vraiment une coïncidence…
"Une institution comme la nôtre a, à peu près, une trentaine de directeurs. Il y a des renouvellements qui sont normales, qui se font, il y a des équipes qui arrivent. Dans une institution comme celle-ci, les gens restent 5,6 ans, on ne fait pas carrière au poste de directeur général ou au poste de direction. Il y a un renouvellement naturel des orientations de carrière qui se font, des choix qui se font, mais il n'y a pas le feu à l'hôpital"
"M. Maudet a des exigences très importante. Il porte la politique de la santé sur Genève, et l'hôpital c'est un maillon très très important"
La Tribune de Genève a recueilli des témoignages de collaborateurs qui dénoncent des tensions, une forme d'ingérence du conseiller d'état Pierre Maudet, notamment le fait qu'il participe une fois par trimestre au collège des médecins-chefs de service.
"J'ai connu trois conseillers d'état, M. Unger, M. Poggia et M. Baudet. Tous ont des styles différents, M. Maudet a des exigences très importante. Il porte la politique de la santé sur Genève, et l'hôpital c'est un maillon très très important. Mais maintenant on a des exigences très importantes par rapport à la suite, comment on va le développer, comment est-ce qu'on va choisir les prestations pour soigner les gens demain, c'est ça la question principale pour tout un chacun qui nous écoute. Si demain je suis malade ou mon conjoint ou mon enfant, comment est-ce que l'hôpital va nous soigner, et ça c'est ma vraie préoccupation, c'est avoir la qualité des soins et de nommer des gens qu'il faut pour être sûr d'avoir les meilleures prestations".
"Ma vraie préoccupation, c'est avoir la qualité des soins et de nommer des gens qu'il faut pour être sûr d'avoir les meilleures prestations".
Avec autant de départs, on craint surtout pour le fonctionnement de l'hôpital ?
"Le citoyen qui nous écoute, lui quand il va à l'hôpital, il a envie d'avoir les meilleures prestations. Depuis que des personnes sont parties, il n'y a pas eu de conséquences. De nouvelles personnes viennent avec de nouvelles opportunités, avec des équipes qui permettent de créer une nouvelle dynamique pour l'avenir. Comment soigner demain, c'est ma vraie préoccupation! On a 2000 lits, donc il y a 2000 personnes déjà à l'hôpital qui sont couchées, que ces 2000 personnes reçoivent les soins qu'il faut, et que les équipes qui sont autour d'elles soient les meilleures possibles. On a une trentaine de directeurs. Quand ils partent, une ou deux, quatre ou cinq personnes sont derrière, ils ne sont pas tout seuls! L'hôpital est porté par les 14 000 personnes qui y travaillent, c'est pas une personne à la tête, c'est 14 000 collaborateurs qui sont enthousiastes pour pouvoir apporter les soins aux patients"
Les grands hôpitaux suisses déploraient il y a un peu plus d'un an des tarifs médicaux trop bas, un manque accru
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