Lutte contre la pauvreté infantile : des résultats très inégaux en Europe

Accents d'Europe

Plus de 69 millions d’enfants vivaient dans la pauvreté, fin 2021, au sein de l’OCDE et de l’Union européenne plus (source Unicef).

Comment préserver les enfants de la pauvreté ?

Ces dernières années, la pauvreté infantile a augmenté dans des pays comme la France, le Royaume-Uni ou la Norvège, constate l’Unicef. Elle baisse toutefois en Pologne, en Slovénie, ou en Grèce. La clé du succès : le soutien financier des familles. Au Portugal, où le risque de pauvreté a augmenté l’an dernier pour la première fois, depuis 7 ans, certaines municipalités se mobilisent. Comme à Vila Nova de Gaia, dans le nord du pays, où s'est rendue notre correspondante Marie-Line Darcy.

L'Irlande n'est pas épargnée et les associations tirent le signal d'alarme sur le nombre de mineurs qui sont sans domicile. Loger les enfants et les jeunes devrait être une priorité politique, surtout à l'approche des élections, mais pour l'instant, la réaction se fait attendre. Les explications à Dublin de Clémence Pénard.

Les attaques contre le droit européen se multiplient

Au début du mois de septembre 2024, l’Allemagne a rétabli les contrôles à ses frontières, emboitant le pas à de nombreux autres pays européens. La loi le permet uniquement de façon temporaire, pourtant ces contrôles s'inscrivent désormais dans la durée, remettant en cause la libre-circulation des personnes, inscrit dans les traités européens. Quelques jours plus tard, les Pays-Bas, la Hongrie et la Pologne annonçaient eux aussi leur intention de déroger aux règles européennes pour appliquer une politique migratoire plus stricte. Comme eux, de nombreux pays de l’UE remettent en cause le droit européen et international en matière d’asile et migration. Un dossier de Wyloën Munhoz-Boillot.

Rideau de fer, l’occupation soviétique

C'est un documentaire qui résonne avec la guerre en Ukraine, diffusé en trois parties sur la plateforme d'Arte. Il raconte l'histoire d'une domination orchestrée par Staline qui avait pourtant promis aux alliés, à Yalta, d'organiser des élections libres après la guerre. Comment expliquer que Moscou soit parvenu si facilement à l'époque à placer ses pions y compris dans l’est de l’Allemagne qui, à l'époque, n’est pas encore la RDA ? C'est la question que Frédérique Lebel a posée à la réalisatrice Tania Rakhmanova.