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S1E184: Bourse: le pétrole reste un investissement spéculatif

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GESTIONNAIRES EN ACTION. La récente remontée du prix du baril de pétrole brut survenue depuis le début du conflit en Israël n'est pas un argument suffisant pour inciter Julie Hurtubise, conseillère en placements à Gestion de patrimoine TD, à investir dans le secteur.

«Si une personne cherche à spéculer sur les risques géopolitiques, oui, ça peut être une bonne idée, mais je crois que la prudence est de mise», dit-elle, précisant que le prix du Western Texas Intermediate (WTI) référence en Amérique du Nord, avait remonté depuis le début du conflit, mais sans dépasser son prix de plus de 93,68$US atteint le 27 septembre.

«C'est certain que si le conflit persiste, la valeur du baril de pétrole pourrait s'apprécier, mais le contraire est aussi vrai, c'est-à-dire que s'il y a une résolution rapide, les prix pourraient reculer», croit-elle.

Julie Hurtubise ajoute que certains investisseurs comparent le conflit actuel avec celui de 1973 (la guerre du Kippour). Toutefois, selon elle, il existe pour le moment de grandes différences entre les deux événements. «Le conflit actuel touche des pays qui ne sont pas des producteurs importants de pétrole, ce qui affecte peu l'offre mondiale. En 1973, des pays producteurs de pétrole avaient sanctionné les alliés de l'État hébreu, ce qui avait fait gimper les prix en flèche», explique-t-elle.

Cette dernière dit sous-pondérer les titres pétroliers dans ses portefeuilles, estimant que l'industrie très politisée contrôlée par les pays pétroliers. «Par exemple, l'Arabie saoudite et la Russie ont annoncé en septembre une réduction de leur production de 1,3 million de barils par jour jusqu'en décembre, ce qui a poussé les prix à la hausse. Cela leur permet de renflouer leurs coffres, soit pour financer de projet de ville intelligente Neom en Arabie saoudite ou en Russie pour financer la guerre (en Ukraine)», dit-elle.

De plus, Julie Hurtubise souligne que de nombreuses pétrolières sont fortement endettées: «Les hausses de taux d'intérêt ajoutent un risque supplémentaire sur le secteur, alors les investisseurs doivent s'assurer de miser sur les entreprises individuelles en bonne santé financière».

Elle ajoute que les pétrolières n'ont pas de contrôle sur le prix de «l'or noir», qui est surtout influencé par les décisions de cartels comme l'OPEP. «Il ne faut pas investir en fonction des mouvements prévus des prix du baril de pétrole, mais bien en misant sur la qualité de gestion des entreprises», croit-elle.

Sans oublier que l'industrie a mauvaise presse en raison de sa forte empreinte environnementale et qu'en cas d'accident ou de catastrophe, il en coûte très cher de réparer les pots cassés.

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«Si une personne cherche à spéculer sur les risques géopolitiques, oui, ça peut être une bonne idée, mais je crois que la prudence est de mise», dit-elle, précisant que le prix du Western Texas Intermediate (WTI) référence en Amérique du Nord, avait remonté depuis le début du conflit, mais sans dépasser son prix de plus de 93,68$US atteint le 27 septembre.

«C'est certain que si le conflit persiste, la valeur du baril de pétrole pourrait s'apprécier, mais le contraire est aussi vrai, c'est-à-dire que s'il y a une résolution rapide, les prix pourraient reculer», croit-elle.

Julie Hurtubise ajoute que certains investisseurs comparent le conflit actuel avec celui de 1973 (la guerre du Kippour). Toutefois, selon elle, il existe pour le moment de grandes différences entre les deux événements. «Le conflit actuel touche des pays qui ne sont pas des producteurs importants de pétrole, ce qui affecte peu l'offre mondiale. En 1973, des pays producteurs de pétrole avaient sanctionné les alliés de l'État hébreu, ce qui avait fait gimper les prix en flèche», explique-t-elle.

Cette dernière dit sous-pondérer les titres pétroliers dans ses portefeuilles, estimant que l'industrie très politisée contrôlée par les pays pétroliers. «Par exemple, l'Arabie saoudite et la Russie ont annoncé en septembre une réduction de leur production de 1,3 million de barils par jour jusqu'en décembre, ce qui a poussé les prix à la hausse. Cela leur permet de renflouer leurs coffres, soit pour financer de projet de ville intelligente Neom en Arabie saoudite ou en Russie pour financer la guerre (en Ukraine)», dit-elle.

De plus, Julie Hurtubise souligne que de nombreuses pétrolières sont fortement endettées: «Les hausses de taux d'intérêt ajoutent un risque supplémentaire sur le secteur, alors les investisseurs doivent s'assurer de miser sur les entreprises individuelles en bonne santé financière».

Elle ajoute que les pétrolières n'ont pas de contrôle sur le prix de «l'or noir», qui est surtout influencé par les décisions de cartels comme l'OPEP. «Il ne faut pas investir en fonction des mouvements prévus des prix du baril de pétrole, mais bien en misant sur la qualité de gestion des entreprises», croit-elle.

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