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À la Une: comment reconstruire Gaza ?

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« Vision dantesque, soupire L’Orient-Le Jour à Beyrouth, que celle de cette compacte et interminable colonne d’hommes, de femmes et d’enfants cheminant lundi vers le nord de Gaza, le long d’un rivage de sable et portant ou traînant leur misérable baluchon ; gommant, l’espace d’une exaltante longue marche, leur immense détresse ; jubilant à la seule perspective de regagner enfin leur chez-soi, lequel n’est plus pourtant qu’un amas de décombres. Leur poignant enthousiasme répondait fort à propos, avec autant de dignité que d’éloquence, à l’odieux délire de Donald Trump, s’insurge le quotidien libanais, qui n’en finit pas d’appeler à “nettoyer“ ce territoire à problèmes : à reloger ses habitants en Égypte ou en Jordanie, ce qui, pour ce fantasque magnat de l’immobilier, réglerait la question. »

40 milliards de dollars…

D’après les Nations unies, souligne Haaretz à Tel Aviv, « environ 1 million 800.000 habitants de Gaza sont désormais à la rue. Les priorités immédiates sont de fournir des abris, d’organiser la distribution de l’aide humanitaire qui a commencé à affluer conformément à l’accord de cessez-le-feu et de mettre en place des infrastructures temporaires pour l’eau et l’électricité. Les dommages directs causés aux infrastructures s'élèvent à 18 milliards et demi de dollars, le déblaiement des décombres étant estimé à lui seul à plus d’un milliard. Le coût total de la reconstruction de la bande de Gaza est estimé à 40 milliards et pourrait s’étendre jusqu’en 2040, voire au-delà. »

Une reconstruction, poursuit Haaretz, qui « préoccupe l’Égypte et d’autres nations arabes, qui devraient payer la facture. L’Égypte, comme la Jordanie, qui a précisé dimanche qu’elle rejetait fermement la proposition du président Trump d’accueillir les réfugiés gazaouis sur son territoire, “à court ou à long terme“, pour permettre la reconstruction de l’enclave. »

En tout cas, pointe encore le quotidien israélien, « pour les entreprises égyptiennes - grandes sociétés de construction, usines de ciment, de fer, de verre et de bois, entrepreneurs en terrassement et équipements lourds - Gaza représente une “terre d’opportunités“, qui pourrait les sauver d’une longue période de récession et de chômage. Ils attendent avec impatience l’ordre d’entrer à Gaza, à condition que quelqu’un finance les travaux et garantisse les paiements. »

Les monarchies arabes prêtes à payer ?

Alors justement qui va payer ? D’après le Washington Post, « les monarchies arabes pourraient financer la reconstruction de Gaza, mais elles veulent aussi s’assurer que la période d’après-guerre comprendra une ouverture vers la création d’un État palestinien. (…) “Notre position a toujours été claire : la solution des deux États est le seul moyen de résoudre la question palestinienne“, a déclaré hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar. »

Et quand devrait débuter la reconstruction ? Là encore, réponse du Washington Post : « Le cessez-le-feu initial, qui a débuté le 19 janvier, est censé durer 42 jours, après quoi le Hamas devrait libérer les otages restants et Israël devrait retirer l’ensemble de ses troupes de Gaza. Ce n’est qu’à ce moment-là que la reconstruction pourra commencer, ainsi que les négociations sur l’avenir politique de Gaza. »

Course d’obstacles…

Reste que le processus de paix est bien fragile… C’est ce que relève le Guardian à Londres : « de nouvelles menaces se profilent à l’horizon. D’abord, Israël et les Nations Unies sont en conflit sur l’avenir de l’Unwra, l’agence humanitaire pour les Palestiniens. Une loi israélienne mettant fin à toute coopération avec l’agence doit entrer en vigueur demain jeudi, au moment même où l’aide humanitaire, dont Gaza a désespérément besoin, arrive enfin. »

Autre problème, pointe le Guardian, qui « concerne cette fois la pérennité de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages. Passer à une deuxième phase – au cours de laquelle Israël est censé se retirer complètement et le Hamas doit désarmer – sera beaucoup plus difficile. »

Enfin, pour couronner le tout, souligne encore le quotidien britannique, il y a ces déclarations de Donald Trump de « nettoyer tout ça » : « des propos répugnants, s’insurge le Guardian, qui sonnent comme une douce musique aux oreilles de l’extrême droite israélienne. »

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40 milliards de dollars…

D’après les Nations unies, souligne Haaretz à Tel Aviv, « environ 1 million 800.000 habitants de Gaza sont désormais à la rue. Les priorités immédiates sont de fournir des abris, d’organiser la distribution de l’aide humanitaire qui a commencé à affluer conformément à l’accord de cessez-le-feu et de mettre en place des infrastructures temporaires pour l’eau et l’électricité. Les dommages directs causés aux infrastructures s'élèvent à 18 milliards et demi de dollars, le déblaiement des décombres étant estimé à lui seul à plus d’un milliard. Le coût total de la reconstruction de la bande de Gaza est estimé à 40 milliards et pourrait s’étendre jusqu’en 2040, voire au-delà. »

Une reconstruction, poursuit Haaretz, qui « préoccupe l’Égypte et d’autres nations arabes, qui devraient payer la facture. L’Égypte, comme la Jordanie, qui a précisé dimanche qu’elle rejetait fermement la proposition du président Trump d’accueillir les réfugiés gazaouis sur son territoire, “à court ou à long terme“, pour permettre la reconstruction de l’enclave. »

En tout cas, pointe encore le quotidien israélien, « pour les entreprises égyptiennes - grandes sociétés de construction, usines de ciment, de fer, de verre et de bois, entrepreneurs en terrassement et équipements lourds - Gaza représente une “terre d’opportunités“, qui pourrait les sauver d’une longue période de récession et de chômage. Ils attendent avec impatience l’ordre d’entrer à Gaza, à condition que quelqu’un finance les travaux et garantisse les paiements. »

Les monarchies arabes prêtes à payer ?

Alors justement qui va payer ? D’après le Washington Post, « les monarchies arabes pourraient financer la reconstruction de Gaza, mais elles veulent aussi s’assurer que la période d’après-guerre comprendra une ouverture vers la création d’un État palestinien. (…) “Notre position a toujours été claire : la solution des deux États est le seul moyen de résoudre la question palestinienne“, a déclaré hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar. »

Et quand devrait débuter la reconstruction ? Là encore, réponse du Washington Post : « Le cessez-le-feu initial, qui a débuté le 19 janvier, est censé durer 42 jours, après quoi le Hamas devrait libérer les otages restants et Israël devrait retirer l’ensemble de ses troupes de Gaza. Ce n’est qu’à ce moment-là que la reconstruction pourra commencer, ainsi que les négociations sur l’avenir politique de Gaza. »

Course d’obstacles…

Reste que le processus de paix est bien fragile… C’est ce que relève le Guardian à Londres : « de nouvelles menaces se profilent à l’horizon. D’abord, Israël et les Nations Unies sont en conflit sur l’avenir de l’Unwra, l’agence humanitaire pour les Palestiniens. Une loi israélienne mettant fin à toute coopération avec l’agence doit entrer en vigueur demain jeudi, au moment même où l’aide humanitaire, dont Gaza a désespérément besoin, arrive enfin. »

Autre problème, pointe le Guardian, qui « concerne cette fois la pérennité de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages. Passer à une deuxième phase – au cours de laquelle Israël est censé se retirer complètement et le Hamas doit désarmer – sera beaucoup plus difficile. »

Enfin, pour couronner le tout, souligne encore le quotidien britannique, il y a ces déclarations de Donald Trump de « nettoyer tout ça » : « des propos répugnants, s’insurge le Guardian, qui sonnent comme une douce musique aux oreilles de l’extrême droite israélienne. »

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