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À la Une: les risques de conflit ouvert au Moyen-Orient

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Les réactions et analyses sont nombreuses, après les frappes d'Israël contre l'Iran. Frappes limitées, mais les commentaires abondent.

Celui de l'Orient le Jour, par exemple. Pour le quotidien francophone libanais, « la guerre n'est pas évitée, elle est reportée... comme si les trajectoires des deux puissances devaient forcément finir par se heurter ». Et cela pourrait passer par le Hezbollah. « Du point de vue israélien, estime le journal, le Hezbollah constitue aujourd’hui la principale menace à sa sécurité. L’Iran se situe à plus de 1 000 kilomètres et n’est pas (encore) une puissance nucléaire. Malgré sa relative retenue depuis le 7 octobre, le parti chiite libanais est l’instrument iranien pouvant causer le plus de dégâts à Israël... ». Conclusion du quotidien libanais. « S’il n’y a pas d’accord dans les prochains mois impliquant une zone tampon à la frontière libano-israélienne, dont la milice chiite se retirerait, la guerre paraît inévitable ».

De son côté, Haaretz privilégie l'ironie. « Il y avait quelque chose de presque timide dans le silence du gouvernement israélien vendredi matin après la frappe sur une base aérienne iranienne près d'Ispahan qui, selon les responsables américains, a été menée par Israël. C’est presque comme si quelqu’un à Jérusalem espérait que les événements des 19 derniers jours pouvaient être annulés – comme si le fait que l’Iran et Israël étaient en conflit direct pouvait être commodément oublié ». Aux yeux du quotidien israélien, Netanyahu ne sait pas où il va. « Tout comme sa résistance à présenter un plan du jour au lendemain pour Gaza, il n’a aucun plan pour l’Iran maintenant que Téhéran a changé de stratégie ».

Conflit ouvert

« Pendant des années avant l’attaque du 7 octobre », explique pour sa part le Wall Street Journal, « Israël et l’Iran ont gardé leur conflit dans l’ombre. La stratégie iranienne reposait sur l’utilisation de son réseau de milices comprenant des groupes armés irakiens et syriens, le mouvement du Hezbollah au Liban et les Houthis au Yémen, pour tenter de chasser les États-Unis de la région et de faire pression sur Israël tout en restant à distance des combats ». Mais cette « guerre fantôme » est finalement devenue un « conflit ouvert », estime le quotidien américain, qui cite des spécialistes de la sécurité, selon lesquels « L’animosité qui a poussé les deux pays à mener une longue guerre fantôme n’a pas diminué. Mais cela se déroulera désormais dans un contexte dans lequel les deux parties ont démontré leur volonté de sortir de l’ombre et de passer aux bombardements directs ».

Retrait américain du Niger

C'est le Washington Post qui s'en fait l'écho, rappelant que « la région du Sahel est devenue ces dernières années un point culminant de l'extrémisme islamiste ». « L’accord signifie la fin d’une présence de plus de 1 000 soldats américains au Niger », poursuit le quotidien américain, « C’est le point culminant du coup d’État militaire de l’année dernière qui a renversé le gouvernement démocratiquement élu du pays et installé une junte qui a déclaré « illégale » la présence militaire américaine dans ce pays ». « Avant que le Niger ne cherche à évincer l’armée américaine » ajoute le Washington Post, « il a forcé le retrait des troupes françaises qui avaient mené des opérations antiterroristes contre les groupes extrémistes dans la région au cours de la dernière décennie, mais qui étaient devenues une puissance postcoloniale impopulaire ». Un responsable du département d'État américain assure toutefois : « Ils ne veulent pas nous traiter comme les Français, et ils ne veulent pas faire exploser les relations comme ils l'ont fait avec les Français ». Que va-t-il se passer désormais ? « La semaine dernière, nous dit le Washington Post, au moins 100 instructeurs militaires russes sont arrivés à Niamey, marquant une escalade des relations en matière de sécurité entre le Niger et Moscou qui, selon les analystes, pourrait rendre difficile, voire impossible, la poursuite par les États-Unis de leur propre coopération en matière de sécurité ».

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Celui de l'Orient le Jour, par exemple. Pour le quotidien francophone libanais, « la guerre n'est pas évitée, elle est reportée... comme si les trajectoires des deux puissances devaient forcément finir par se heurter ». Et cela pourrait passer par le Hezbollah. « Du point de vue israélien, estime le journal, le Hezbollah constitue aujourd’hui la principale menace à sa sécurité. L’Iran se situe à plus de 1 000 kilomètres et n’est pas (encore) une puissance nucléaire. Malgré sa relative retenue depuis le 7 octobre, le parti chiite libanais est l’instrument iranien pouvant causer le plus de dégâts à Israël... ». Conclusion du quotidien libanais. « S’il n’y a pas d’accord dans les prochains mois impliquant une zone tampon à la frontière libano-israélienne, dont la milice chiite se retirerait, la guerre paraît inévitable ».

De son côté, Haaretz privilégie l'ironie. « Il y avait quelque chose de presque timide dans le silence du gouvernement israélien vendredi matin après la frappe sur une base aérienne iranienne près d'Ispahan qui, selon les responsables américains, a été menée par Israël. C’est presque comme si quelqu’un à Jérusalem espérait que les événements des 19 derniers jours pouvaient être annulés – comme si le fait que l’Iran et Israël étaient en conflit direct pouvait être commodément oublié ». Aux yeux du quotidien israélien, Netanyahu ne sait pas où il va. « Tout comme sa résistance à présenter un plan du jour au lendemain pour Gaza, il n’a aucun plan pour l’Iran maintenant que Téhéran a changé de stratégie ».

Conflit ouvert

« Pendant des années avant l’attaque du 7 octobre », explique pour sa part le Wall Street Journal, « Israël et l’Iran ont gardé leur conflit dans l’ombre. La stratégie iranienne reposait sur l’utilisation de son réseau de milices comprenant des groupes armés irakiens et syriens, le mouvement du Hezbollah au Liban et les Houthis au Yémen, pour tenter de chasser les États-Unis de la région et de faire pression sur Israël tout en restant à distance des combats ». Mais cette « guerre fantôme » est finalement devenue un « conflit ouvert », estime le quotidien américain, qui cite des spécialistes de la sécurité, selon lesquels « L’animosité qui a poussé les deux pays à mener une longue guerre fantôme n’a pas diminué. Mais cela se déroulera désormais dans un contexte dans lequel les deux parties ont démontré leur volonté de sortir de l’ombre et de passer aux bombardements directs ».

Retrait américain du Niger

C'est le Washington Post qui s'en fait l'écho, rappelant que « la région du Sahel est devenue ces dernières années un point culminant de l'extrémisme islamiste ». « L’accord signifie la fin d’une présence de plus de 1 000 soldats américains au Niger », poursuit le quotidien américain, « C’est le point culminant du coup d’État militaire de l’année dernière qui a renversé le gouvernement démocratiquement élu du pays et installé une junte qui a déclaré « illégale » la présence militaire américaine dans ce pays ». « Avant que le Niger ne cherche à évincer l’armée américaine » ajoute le Washington Post, « il a forcé le retrait des troupes françaises qui avaient mené des opérations antiterroristes contre les groupes extrémistes dans la région au cours de la dernière décennie, mais qui étaient devenues une puissance postcoloniale impopulaire ». Un responsable du département d'État américain assure toutefois : « Ils ne veulent pas nous traiter comme les Français, et ils ne veulent pas faire exploser les relations comme ils l'ont fait avec les Français ». Que va-t-il se passer désormais ? « La semaine dernière, nous dit le Washington Post, au moins 100 instructeurs militaires russes sont arrivés à Niamey, marquant une escalade des relations en matière de sécurité entre le Niger et Moscou qui, selon les analystes, pourrait rendre difficile, voire impossible, la poursuite par les États-Unis de leur propre coopération en matière de sécurité ».

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