Fique off-line com o app Player FM !
À la Une: Trump tout puissant…
Manage episode 459985023 series 2901896
« Trump est de retour et le chaos s’installe », s’exclame le New York Times. « Lors de sa conférence de presse hier, Donald Trump a émis le souhait de rebaptiser le golfe du Mexique, par décret présidentiel, en “golfe d’Amérique“. Et puis il n’a pas écarté le recours à la force pour s’emparer du canal de Panama et du Groenland. La famille et les partisans de Donald Trump aiment à dire “Nous sommes de retour !“ Et bien, ils le sont, sans aucun doute. Et quelque chose d’autre était de retour hier dans les salons de de Mar-a-Lago, soupire le New York Times : le chaos et l’inconscience. »
En fait, résume le Wall Street Journal, hier « Trump a exposé les grandes lignes d’un programme de politique étrangère pour son second mandat qui repose non pas sur des alliances mondiales et le libre-échange, mais sur la coercition économique et la puissance militaire unilatérale, même à l’encontre d’alliés. » A savoir, le Danemark, membre de l’OTAN, auquel appartient le territoire semi-autonome du Groenland…
Mais « pourquoi Donald Trump lorgne le Groenland et le Panama ? » Question posée par Le Figaro à Paris. Réponse du quotidien français : en fait, il s’agit de « freiner l’expansionnisme chinois. Au Groenland comme à Panama, l’administration Trump redoute les menées de Pékin. (…) Le réchauffement climatique, que Trump ne reconnaît pourtant pas vraiment, fait fondre la calotte glaciaire, et ouvre de nouvelles routes maritimes commerciales et militaires donnant au Groenland une position stratégique majeure. Les sous-sols de l’île renferment aussi 43 des 50 terres rares nécessaires aux précieuses nouvelles technologies vertes, comme les éoliennes ou la voiture électrique. »
Et pour ce qui est du canal de Panama, Trump, au-delà de ses menaces, souhaite une réduction du droit de passage pour les navires marchand américains…
Jean-Marie Le Pen : « Maréchal, le voilà »
A la Une également, la mort de Jean-Marie Le Pen…
Avec cette photo pleine page à la Une de Libération montrant le leader d’extrême-droite posant avec ses deux dogues allemands et ce titre : « Maréchal, le voilà »
Libé affiche donc la couleur… Libé qui a toujours combattu l’homme et ses idées. « Jean-Marie Le Pen est mort, écrit le journal. Il laisse malheureusement en héritage une extrême droite bien vivante. A qui Libération continuera, malgré les vents contraires, de dire “non“. »
« Jean-Marie Le Pen, éternellement non », renchérit Le Temps à Genève. « Jean-Marie Le Pen est et devra rester un inadmissible extrémiste dans les mémoires. Point. Avec la disparition de ce patriarche renié, on se demande dans quelle mesure sa fille politique (les sentiments d’une femme ayant perdu son père lui appartiennent) et le Rassemblement National éprouvent une forme de soulagement. »
En effet, ces dernières années, relève Le Monde, « si Jean-Marie Le Pen ne jouait plus de rôle politique, il continuait à incarner le côté sulfureux de l’histoire d’un groupuscule devenu, en un demi-siècle, un parti de tout premier plan. Plus personne ne se revendiquait de lui ni ne convoquait son souvenir, à part pour ramener le Rassemblement national à sa radicalité. Jean-Marie Le Pen est resté, jusqu’à la fin de sa vie, le réprouvé, le vaincu de l’histoire. L’éternel paria. »
346 episódios
Manage episode 459985023 series 2901896
« Trump est de retour et le chaos s’installe », s’exclame le New York Times. « Lors de sa conférence de presse hier, Donald Trump a émis le souhait de rebaptiser le golfe du Mexique, par décret présidentiel, en “golfe d’Amérique“. Et puis il n’a pas écarté le recours à la force pour s’emparer du canal de Panama et du Groenland. La famille et les partisans de Donald Trump aiment à dire “Nous sommes de retour !“ Et bien, ils le sont, sans aucun doute. Et quelque chose d’autre était de retour hier dans les salons de de Mar-a-Lago, soupire le New York Times : le chaos et l’inconscience. »
En fait, résume le Wall Street Journal, hier « Trump a exposé les grandes lignes d’un programme de politique étrangère pour son second mandat qui repose non pas sur des alliances mondiales et le libre-échange, mais sur la coercition économique et la puissance militaire unilatérale, même à l’encontre d’alliés. » A savoir, le Danemark, membre de l’OTAN, auquel appartient le territoire semi-autonome du Groenland…
Mais « pourquoi Donald Trump lorgne le Groenland et le Panama ? » Question posée par Le Figaro à Paris. Réponse du quotidien français : en fait, il s’agit de « freiner l’expansionnisme chinois. Au Groenland comme à Panama, l’administration Trump redoute les menées de Pékin. (…) Le réchauffement climatique, que Trump ne reconnaît pourtant pas vraiment, fait fondre la calotte glaciaire, et ouvre de nouvelles routes maritimes commerciales et militaires donnant au Groenland une position stratégique majeure. Les sous-sols de l’île renferment aussi 43 des 50 terres rares nécessaires aux précieuses nouvelles technologies vertes, comme les éoliennes ou la voiture électrique. »
Et pour ce qui est du canal de Panama, Trump, au-delà de ses menaces, souhaite une réduction du droit de passage pour les navires marchand américains…
Jean-Marie Le Pen : « Maréchal, le voilà »
A la Une également, la mort de Jean-Marie Le Pen…
Avec cette photo pleine page à la Une de Libération montrant le leader d’extrême-droite posant avec ses deux dogues allemands et ce titre : « Maréchal, le voilà »
Libé affiche donc la couleur… Libé qui a toujours combattu l’homme et ses idées. « Jean-Marie Le Pen est mort, écrit le journal. Il laisse malheureusement en héritage une extrême droite bien vivante. A qui Libération continuera, malgré les vents contraires, de dire “non“. »
« Jean-Marie Le Pen, éternellement non », renchérit Le Temps à Genève. « Jean-Marie Le Pen est et devra rester un inadmissible extrémiste dans les mémoires. Point. Avec la disparition de ce patriarche renié, on se demande dans quelle mesure sa fille politique (les sentiments d’une femme ayant perdu son père lui appartiennent) et le Rassemblement National éprouvent une forme de soulagement. »
En effet, ces dernières années, relève Le Monde, « si Jean-Marie Le Pen ne jouait plus de rôle politique, il continuait à incarner le côté sulfureux de l’histoire d’un groupuscule devenu, en un demi-siècle, un parti de tout premier plan. Plus personne ne se revendiquait de lui ni ne convoquait son souvenir, à part pour ramener le Rassemblement national à sa radicalité. Jean-Marie Le Pen est resté, jusqu’à la fin de sa vie, le réprouvé, le vaincu de l’histoire. L’éternel paria. »
346 episódios
Todos os episódios
×Bem vindo ao Player FM!
O Player FM procura na web por podcasts de alta qualidade para você curtir agora mesmo. É o melhor app de podcast e funciona no Android, iPhone e web. Inscreva-se para sincronizar as assinaturas entre os dispositivos.